Limitation de vitesse en 2025 : à quoi faut-il se préparer ?

Temps de lecture : 2 minutes

Diminution des accidents, baisse de la mortalité, réduction de la pollution… Les arguments pour abaisser la limitation de vitesse sur les routes françaises sont convaincantes. Et il faudra encore lever le pied en 2025 ! À quoi faut-il s’attendre ?

Voies rapides, routes nationales, ou encore départementales, aucun chemin n’est épargné par la diminution de la limitation de vitesse ! Et le gouvernement français pourrait encore ralentir la circulation des véhicules sur les routes, en 2025. Explications !

Limitation de vitesse : une tendance durable à la baisse

En 2024, plusieurs mesures ont été mises en place pour abaisser la vitesse maximale de circulation sur certaines routes françaises. À commencer par le périphérique parisien, où il n’est désormais plus possible de rouler au-delà de 50 km/h, depuis le 1er octobre dernier, contre 70 km/h auparavant. L’objectif est de diminuer les nuisances sonores, améliorer la qualité de l’air et la sécurité. Ce sont les mêmes raisons qui sont avancées par les autorités depuis plusieurs années déjà.

En 2018, une mesure nationale a fixé la limitation de vitesse à 80 km/h pour les routes départementales, sauf exception. Fini le temps où nous pouvions rouler à 90 km/h ! Fini le temps où les conducteurs pouvaient rouler à 90 km/h sur deux tronçons d’autoroute de l’A86 et de l’A4. Désormais, la limitation de vitesse est de 70 km/h entre Saint-Denis et La Courneuve, et entre Saint-Maurice et Charenton-le-Pont. Nous pouvons donc constater que le ralentissement de la circulation a toujours le vent en poupe.

Limitation de vitesse en 2025 : à quoi faut-il se préparer ?

Limitation de vitesse : une baisse qui s’accélère

Plusieurs grandes agglomérations, comme Lille ou Toulouse, expérimentent depuis peu des zones à 30 km/h en centre-ville. Il se pourrait bien que cette tendance s’étende à d’autres villes françaises en 2025. De plus, le gouvernement pourrait envisager de généraliser la limitation à 70 km/h sur certaines routes nationales et départementales. Seules les régions naturelles seraient concernées, afin de préserver les écosystèmes locaux. Il est également possible que la vitesse maximale soit réduite à 110 km/h sur les autoroutes.

Qu’ils soient généralisés ou ciblés, tous ces changements de limitation engendrent un mécontentement général des conducteurs. L’association 40 millions d’automobilistes n’en pense pas moins. Elle a lancé une pétition pour protester contre « les baisses abusives » des limitations de vitesse : #PasDesEscargots. Et l’association invite tous les mécontents à partager sur les réseaux sociaux leurs péripéties. Reste à savoir si, un jour, nous allons abandonner nos carrosses. Certaines villes, comme Paris, ont mis en place des « zones à trafic limité » (ZTL) où, sauf exceptions, aucun véhicule ne doit circuler.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *