Les voitures radars : comment fonctionnent-elles ?

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Surnommées les « sulfateuses à PV », les voitures radars se multiplient partout en France. Ces voitures peuvent enregistrer près de 500 plaques par heure. Comment fonctionnent-elles ? On vous explique !

Les voitures radars sont utilisées en France pour lutter contre les excès de vitesse et améliorer la sécurité routière. Elles sont aussi utilisées pour les infractions liées au stationnement. On vous explique tout !

Les voitures radars pour lutter contre les excès de vitesse

Les voitures radars circulent sur des axes déterminés par les services de l’État. Sous la coordination du préfet de chaque département, elles circulent sur les portions de routes où sont relevés les plus importants excès de vitesse étant à l’origine d’accidents. Et cela, sur tous les axes de circulation : autoroutes, routes nationales, départementales ou communales.

Par ailleurs, ces voitures radars ne sont pas signalées sur les routes. Elles sont intégrées dans des véhicules et elles utilisent un flash infra-rouge. Donc, si vous êtes flashé vous ne remarquerez rien ! Les voitures radars ne seraient conçues que pour détecter les véhicules responsables de grands excès de vitesse. La marge est de 10 km/h pour les limitations de vitesse inférieures à 100 km/h et de 10 % pour les limitations de vitesse supérieures à 100 km/h.

Comment fonctionnent les voitures radars ?

Lutter contre les infractions liées au stationnement

Depuis 2018, des sociétés privées ont été engagées par l’État pour conduire ces voitures radars dans le but de libérer du temps pour les forces de l’ordre et d’augmenter leur temps d’usage. Depuis 2018 également, des véhicules équipés de systèmes de lecture automatique de plaques d’immatriculation (LAPI) circulent dans nos rues. Équipés de caméras, ces véhicules sont utilisés pour détecter les voitures mal garées ou celles qui n’ont pas réglé leur stationnement.

Ce dispositif est de plus en plus utilisé par les municipalités pour multiplier les contrôles. Néanmoins, beaucoup d’automobilistes se plaignent du manque de souplesse de ce dernier. Que ce soit un commerçant déchargeant pendant quelques minutes sa marchandise ou une infirmière qui n’a pas eu d’autre choix que de stationner sur une place de livraison, personne n’est épargné ! Ces caméras sur roues, pouvant aussi être confiées à des sociétés privées, peuvent ne pas voir les caducées ni les cartes des personnes en situation de handicap.

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